Asma GUENIFI

Répères

Poète, dramaturge, compteur, académicien.

Né le 16/11/1921 Ai Oulman ulmann Sétif au sein d’une famille aisée.  

A l’âge de 6 mois,  il perd son père dans un accident de voiture.  Un oncle le pris en charge avec sa jeune maman.

Elle est née à Constantine (Algérie). Elle est psychologue et ardente militante féministe. Elle a créé l’Association des femmes euro-méditerranéennes contre les intégrismes et est depuis 2011 présidente de l’association Ni putes ni soumises.

Pendant longtemps il n’a été qu’un poète chaleureux et un dramaturge de talent seulement connu de quelques privilégiés, éditeurs :  qui l’employèrent comme conseiller littéraire où publièrent ces premiers essais, acteurs qui jouaient ces premières pièces. Mais au fil des années, il publie de nombreux ouvrages : récits, poèmes, pièce de théâtre, contes pour enfants qui connaissent le succès. C’est ainsi qu’il a obtenu le prix de l’Afrique méditerranéenne pour Gaza après minuit et le chant perdu au pays retrouvé. En 1921, il obtient le prix Mahmoud HAMCHARI pour tel les attend s’est-tu à la tombée de la nuit, en 1982, le diplôme du meilleur livre de loisirs pour les jeunes pour un âne et l’écureuil, enfin le prix Charles Oulmont de la Fondation de France lui a été décerné en 1985 pour l’ensemble de son œuvre.

Plusieurs de ses pièces de théâtre sont jouées en Europe et certains à titre expérimental, par des détenus, dans des centres de détention. Depuis 1982, ils effectuent régulièrement des tournées de conférences dans les universités européennes, américaine et canadienne. Il a aussi enseigné la littérature algérienne à l’université Urbana-champagne de l’Illinois. Certaines de ces œuvres ont été traduites en anglais et sont au programme d’enseignement des littératures comparées de plusieurs d’universités. Membre de l’Académie des sciences d’outre-mer et officier de l’ordre des arts et lettres françaises. Il a Fondé en 1990 la fondation littéraire qui porte son nom et qui disparaît juste après son décès. Membre du haut conseil à la francophonie 1992 et de l’Académie des sciences d’outre-mer et de l’académie universelle des cultures en 1996.

Il mourut le 19 septembre 1996 À Paris. Son dernier recueil, comme un oiseau traqué, est une sorte de champ à voie nue entrecoupé de pensées, de confidences, de chuchotements, de Cris, le tout sur un ton de liberté, parfois de sourde violence. Le poète s’interroge sur l’essence du temps, des paysages, de la vie, de la mort, sur ce que l’homme, enfin de plus inexprimable tel que seul un poète sait percevoir et déchiffrer. Ici Aba opère un véritable renouveau de sa poésie. Une grande lucidité illumine les pages de ce recueil qui confirmes l’authenticité de ce poète dont en œuvre est l’une des plus marquantes de la littérature algérienne d’expression française.

Oeuvres

Années 1940
Années 1940

  • L'aube de l'amour, poésie, 1941 ;
  • Au-delà des ombres, poésie 1942 ;
  • Les portes crépusculaires et huit bracelets pour nostalgie, poésie, 1943.

Plaquette éditée à Paris intellectuels réunis ;

Années 1960 & 1979
Années 1960 & 1979

  • La Toussaint des énigmes, poème, 1963, Présence africaine,
  • Gazelles après minuit, poèmes virgules Paris, Athanor , 1978, réédition Edition de minuit, 1976;
  • Le champ perdu au pays de retrouvé, récit poétique, Paris le cerf, 1978,
  • Montjoie Palestine ! ou l'an dernier à Jérusalem, poète dramaturge ; Paris l'aube à Jérusalem, théâtre, Alger, 1970 ;
  • Deux étoiles filantes dans le ciel d’Alger, conte, Paris Nathan 1979
  • La Gazette égaré, conte, SNED,  1979, Alger
1990
1990

  • L'arbre qui cachait la mer
  • Comme un oiseau traqué poésie, l’harmattan 1994

Sélection de quelques couvertures

Ressources bibliographiques

Biographie: 

 

Bibliographie: 

Je ne pardonne pas aux assassins de mon frère

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