Abdelhamid Benhedouga

Repères

Prix et distinctions

Abdelhamid Benhedouga, né le 9 janvier 1925 à El Mansoura (Bordj‑Bou‑Arréridj) en Algérie et mort le 21 octobre 1996 à Alger, est l’un des plus grands écrivains algériens de langue arabe. Il a publié en Algérie des recueils de nouvelles, de poèmes, et plusieurs romans, dont l’un a été adapté au cinéma (Vent du Sud) et trois traduits en français. Sa passion pour l’écriture date de 1951, peut‑être plus tôt.

À partir de 1955, il écrit un grand nombre de pièces de théâtre et de sketches pour la radio tunisienne, la BBC et la Radio et Télévision Algérienne. 
Auteur de plusieurs romans, dont le plus connu est Le vent du sud (Rih el Djanoub), sujet d’un film et traduit en français, en hollandais, en allemand et en espagnol. Ce texte dense traite de la question agraire. Il est considéré par la critique comme le premier véritable roman algérien de langue arabe. Président du Conseil National de la Culture (1990) et vice‑président du Conseil National de Consultation (1992), après un bref passage à la tête de l’Enal. Il démissionne du CNC le 26 juillet 1993.
Il est décédé en 1996 à Alger.

" Les hommes n’oublient pas, ils font semblant d’oublier"

Abdelhamid Benhedouga

Oeuvres

1981
1981

La mise à nu

La « mise à nu » : une œuvre écrite en 1978 qui décrit une société en pleine transformation des comportements. Elle raconte la rurbanisation, c’est-à-dire la vie en ville de familles à la mentalité encore rurale ou « citadine » (pour ne pas dire petite bourgeoise), les unes cherchant à s’élever dans la hiérarchie sociale.....et financière ou à s’intégrer (surtout grâce aux mariages « arrangés ») , les autres cherchant à continuer à « dominer » ou à se singulariser par l’étalage de la fortune.....surtout aux « hamams » .C’était aussi le temps (celui du roman) de la Révolution agraire, du Volontariat et surtout, celui des débats (multiples, « libres » et houleux) sur le projet de Charte nationale.

On rencontre , donc, les représentants d’une société vivant presque en vases clos, fabriqués par une vie politique assez originale, clamant le « socialisme spécifique » (ou « algérien »), prometteuse au niveau du discours mais à la longue étouffante , tout particulièrement pour les jeunes, garçons et filles, instruits ou non, fonctionnaires ou « entrepreneurs ou commerçants», célibataires ou mariés, ....qui se trouvent, volontairement ou non, perturbés, « déviés », révoltés, chercheurs de libertés, etc....

La scène : Une famille conservatrice aisée mais pas encore riche, celle de Cheikh Allaoua Ben Khalil......et une famille se prétendant « citadine » et assez aisée , celle des Ben Abdeljalil......et comme « eau » trouble la militance politique du Fln –historique et du camp « révolutionnaire ». Entre les deux, des jeunes (Dalila, Krimo, Naima, Redha, Nacera « Sonacome », Naima, Zoubida.....) à la recherche d’un autre avenir et rencontrant mille et une difficultés...venant de la famille, de la société , des amours cachés ou tus et des attentes du mariage libérateur.....Les plus atteints : les femmes. Déjà ? Non, toujours....Re-non, encore !

Sélection de quelques couvertures

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Ressources bibliographiques

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