Né le 25 septembre 19403 à Collo, et mort le 30 août 2016 à Paris.
Il effectue des études en Algérie puis en France où il obtient un doctorat en sociologie (1971), sous la direction de Germaine Tillion et une maitrise de philosophie, sur Merleau-Ponty et la psychanalyse, sous la direction d’Emmanuel Lévinas.
Il enseigne en France, en Espagne, en Algérie et de nouveau en France où il devient maître de conférences en littérature comparée à l’université Stendhal de Grenoble et directeur d’un centre de recherches en francophonie.
À partir de 2004, il exerce en tant que psychanalyste, à l’hôpital La Fontaine à Saint Denis, puis, en privé, à Paris. Il mène un séminaire de recherches et d’enseignement à l’université catholique d’Angers, après Tobie Nathan, sur le thème de psychanalyse et anthropologie culturelle.
Il participe à des travaux de psychanalystes dont les articles sont publiés sur le site de psychanalyse actuelle, de la Revue Chimères de Gilles Deleuze et Guattari, et la Revue du collège de psychanalystes. Quelques articles sont aussi publiés sur le site de Médiapart.
L’Algérie, sous domination coloniale française lors de son enfance, est un motif et un thème de réflexion et de narration omniprésents dans son œuvre, sous forme de paysages et d’interrogations sur les langues parlées, écrites, en Algérie, le français, l’arabe, le berbère, le kabyle, l’hébreu. Autre matière forte de ses récits : la décolonisation, la guerre, l’indépendance algérienne, et, ensuite, la guerre civile, religieuse, linguistique et ethnique, contemporaine ; vive critique d’un nationalisme aveugle, étroit, responsable des désarrois, injustices, violences actuelles.