Kamel Daoud est le fils d’une femme issue d’une famille terrienne aisée de Mesra et d’un gendarme, seul enfant de sa famille à avoir fait des études. Il est l’aîné d’une fratrie de six enfants. Après des études de mathématiques, il étudie la littérature à l’université. Il est divorcé et a deux enfants de son premier mariage.
En 1994, il entre au Quotidien d’Oran, journal francophone. Il y publie sa première chronique trois ans plus tard, titrée « Raina raikoum » (« Notre opinion, votre opinion »). Il est pendant huit ans le rédacteur en chef du journal. Chroniqueur dans différents médias, il est éditorialiste au journal électronique.
Minotaure 504 (nouvelles), Sabine Wespieser éditeur, Paris, (sélectionné pour le Prix Goncourt de la nouvelle).
Meursault, contre-enquête (roman), Barzakh, 2013 et Actes Sud 2014
Le roman s'inspire de L'Étranger d'Albert Camus : le narrateur est en effet le frère de « l'Arabe » tué par Meursault. Le roman évoque les désillusions que la politisation de l'islam a entraînées pour les Algériens.
L'ouvrage obtient en 2014 le prix François-Mauriac de la région Aquitaine et le prix des cinq continents de la Francophonie. Il est présent dans la dernière sélection du prix Goncourt 2014-15, et est à une voix de le remporter (4 votes contre 5 pour Lydie Salvayre, qui l'obtient donc finalement). L'année suivante, il est couronné du prix Goncourt du premier roman 2015.
Zabor ou Les psaumes, Éditions Barzakh et Actes Sud (Prix Méditerranée 2018)
Les Psaumes, fresque dépeignant la vie d'un enfant algérien à part, revient sur le goût de Kamel Daoud pour la langue française, et plus généralement l'acte d'écrire.