C’est d’une Algérie en quête de son identité et de sa libération que décrit Kateb Yacine dans son roman Nedjma, paru en 1956. L’histoire de quatre jeunes hommes (Mustapha, Lakhdar, Rachid et Mourad) qui tombent amoureux de Nedjma, fille d’un algérien et d’une française. Nedjma n’est qu’un symbole dans ce roman. Elle représente l’amour dans une Algérie colonisée et en souffrance, l’incarnation de la féminité et de la résistance. Nedjma est la métaphore de cette Algérie qui se cherche. Ce roman apparait comme une autobiographie de groupe, où Kateb Yacine a voulu, disait-il dans l’une de ses interviews accordée à l’ORTF (L’Office National de Radiodiffusion Télévision Française): « […] montrer ce qu’était ce pays, non à partir d’une étude sociologique stricte mais à partir de l’âme de ses personnes, qui finalement forment l’âme du pays »

Résumé de l'éditeur

Nedjma est jeune et belle. Elle est née de père inconnu et d’une mère considérée comme une étrangère. Courtisée par tous, fruit de l’adultère et du crime, elle bouillonne d’une révolte superbe et tragique, à l’image même d’une Algérie à la fois jeune et âgée, musulmane et païenne, savante et sauvage…

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