Tahar Ouettar, né à Sedrata dans l’est algérien, proche de Constantine et Annaba, est issu d’une tribu Chaoui, celle des Haraktas. Il a beaucoup parlé de la région de son enfance dans ses œuvres.
Il s’installe à M’daourouch, où il a vécu la meilleure période de son parcours. Il rejoint ensuite l’école de l’association des oulémas qui a ouvert en 1950, et il se distingue parmi les meilleurs élèves.
Les études le conduisent successivement à l’institut Ben Badis de Constantine puis à l’université Zitouna de Tunis début 1954. Durant les années 1950, il adhère au socialisme, en lisant les récits épiques. Il commence à publier dans les journaux vers 1955.
En 1989, il préside l’association culturelle Aljahidhiya.
Il a considéré que son roman « Al Laz » de 1974 avait été plagié par Yasmina Khadra . Ce dernier a fini par retirer des librairies son roman, « Le Privilège du Phenix« , à la suite des plaintes de l’auteur, avant de le republier en 1989, expurgé des passages incriminés et du personnage d’Al Laz qu’il avait repris.
Tahar Ouettar meurt le 12 août 2010 à Alger des suites d’une longue maladie.
«La presse a fait couler la noirceur de son encre sur ses pages en me diabolisant et me marginalisant…»
Tahar Ouettar